Actualité Trail :

Laetitia Roux au départ du KV de Chamonix (16/06/2011)

Vendredi 24 juin, Laetitia Roux disputera le Kilomètre Vertical de Chamonix, dans le cadre du Marathon du Mt Blanc (du 24 au 26 juin), un contre la montre avec départ toutes les 30 secondes qui constitue la nouveauté 2011 du Marathon du Mont-Blanc. Il a pour cadre le tracé de la télécabine qui relie le centre de Chamonix-Mont-Blanc à Planpraz. Un distance de 2 kilomètres et 1000 mètres de dénivelé positif avec une pente moyenne de 50 %, déconseillée aux personnes ayant le vertige avec une fin de parcours aérienne équipée de marches, câbles, pédales, mains courantes…

Laetitia Roux, team Salomon, détentrice depuis 2009 du record du Kilomètre Vertical de Fully en Suisse, rendez-vous majeur de cette discipline, est encore convalescente après sa douleur ressentie le 29 mai sur le 33,5 kilomètres du marathon Race trail d’Annecy. « Après ma victoire, j’ai eu de grosses douleurs tendineuses au genou gauche, ce qui m’a contraint à une semaine de repos avant de reprendre en vélo et en ski roues. Je me remets tout juste à la course à pied. Je n’ai du coup pas vraiment pu m’entraîner ces deux dernières semaines. J’avais de grandes ambitions sur ce kilomètre vertical mais vu la situation je ne serai pas dans la forme que j’avais prévue. Mais je vais donner le meilleur de moi-même, avec ma condition du moment, pour faire une grande course. »

Originaire du Savinois Serre Ponçon, Laetitia a décroché au championnat du monde 2011 de ski alpinisme une médaille d’or et quatre en argent dont une dans l’épreuve de la Vertical Race. « Vertical Race et Kilomètre Vertical sont deux disciplines très proches. La grande différence réside dans le matériel. En ski nous avons du poids aux pieds que l’on n’a pas l’été. Sur le Kilomètre Vertical du Mont Blanc, les bâtons ne sont pas autorisés. Personnellement je préfère les prendre sur ce type d’épreuve. C’est dommage, mais je pense qu’ils sont interdits par rapport à la partie sommitale, un peu typée via ferrata. Le Kilomètre Vertical comme les montées sèches en ski alpinisme demandent des efforts très intenses et continus. A aucun moment il est possible de récupérer. Ce type d’épreuve nécessite une grande condition physique pour être capable de maintenir un effort très intense sur 40 à 45 minutes. Il faut également un gros mental pour faire de belles performances sur un parcours de cette difficulté. On récupère très vite car l’effort est intense mais relativement court et pas du tout traumatisant sur le plan anatomique. Le lendemain on peut sentir un peu la fatigue mais ensuite ça repart de plus belle ! C’est toujours incroyable de regarder l’arrivée depuis le point de départ et de se dire dans 40 minutes je suis là haut… et pourtant on le fait ! »

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