Dossier - Mon cross du Mont Blanc 2011

Le Cross du Mont-Blanc...Quelle merveille !
Dans la plus pure tradition des courses en montagne de nos voisins suisses (qui restent les références en la matière), le prestige du Cross du Mont-Blanc n’est plus à démontrer.
En France, des belles courses en montagne, techniques, avec peu de descente et une arrivée en altitude, le cross du Mt Blanc par en fait parti avec une arrivée magnifique.

 

Le Cross du Mont-Blanc par Loïc ARBEZ (11ème)


Le Cross du Mont-Blanc...Quelle merveille ! Dans la plus pure tradition des courses en montagne de nos voisins suisses (qui restent les références en la matière), le prestige du Cross du Mont-Blanc n’est plus à démontrer. En France, des belles courses en montagne, techniques, avec peu de descente et une arrivée en altitude et une belle brochette de participants, il n’y en a plus beaucoup, surtout depuis l’avènement du trail. Donc si vous souhaitez vous faire plaisir et si vous voulez que ces épreuves perdurent, prenez votre dossard !
Loïc Arbez, coach sportif, (11ème) comme si vous y étiez .

L’administratif

Une information très importante que vous devez tout d’abord impérativement savoir si vous souhaitez participer au Cross du Mont-Blanc : les inscriptions sont closes plusieurs semaines avant l’épreuve et il n’est pas possible de s’inscrire sur place ! Prenez vos dispositions...

Ses caractéristiques
Le profil du Cross du Mont-Blanc, le voici :




Comme vous pouvez le voir, un profil montant, en particulier lors de la deuxième partie de parcours (à partir de Tré-le-Champ).

Le Cross du Mont-Blanc, c’est 23 km, avec 1450 m de dénivelé positif et 475 m de négatif, en sous-bois (première partie) et chemins de montagne. Les coureurs les plus rapides mettent deux heures environ, les plus lents...un peu plus !!!

Le parcours du Cross du Mont-Blanc peut être divisé en deux parties :

- du départ à la mi-parcours (Tré-le-Champ) : c’est une première partie peu technique, avec une succession de montées et de descentes, entrecoupées par de nombreuses parties plates, un véritable profil ‘‘casse-pattes’’ quoi ! Un profil légèrement montant en remontant la vallée de Chamonix (1000 m d’altitude) pour atteindre Argentière (1250 m). Les sentiers sont larges, doubler est donc aisé (ne partez donc pas trop vite...) et ne comportent pas de véritables pièges. Ces 12 premiers kilomètres se font à l’abri du soleil et du vent. Le départ étant très rapide, ne cherchez pas à tout prix à suivre les autres concurrents ! Faites votre course, en écoutant vos sensations, sans vous affolez : vous avez 23 km pour les doubler...Si vous partez trop vite, sur ce type de parcours, il est impossible de se ‘‘refaire une cerise’’ par la suite. Vous risqueriez de trouver longs les 10 derniers kilomètres...

- la deuxième partie
est radicalement différente des premiers kilomètres, tant du profil que du terrain : le profil est clairement montant, où l’on passe d’une altitude de 1400 m (Tré-le-Champ) à 1900 m, soit 500 m de dénivelé positif, le tout en 5 kilomètres. Le chemin est très technique, étroit : des pierres, des pierres et des pierres ! Vous devez être à 100 % concentré, les chevilles étant mises à rude épreuve ! Optez pour de courtes foulées, sur la pointe des pieds, dynamiques, cherchez rapidement le sol et évitez les ‘‘bonds’’ en avant. Votre regard, portez-le quelques mètres devant vous afin d’anticiper et ne pas subir le terrain. Pour rendre les choses plus compliquées, si le soleil et les températures sont de la partie, attendez-vous à suer à grosses gouttes !!! Au bout de cette longue montée technique apparaît La Flégère, avec le deuxième ravitaillement officiel. Les 5 kilomètres suivants sont vallonnés, avec des parties plates, toujours très techniques, avec de nombreuses pierres qui exigent une grande concentration, et deux ou trois passages également très techniques mais en descente cette fois-ci (qui peuvent même être impressionnants, la fatigue aidant !). Le dernier kilomètre : une belle montée longue d’un kilomètre vous attend ! Cette ‘‘bosse’’ n’est pas du tout technique mais relativement pentue. L’arrivée à Planpraz étant à portée de...pieds, courage ! Sitôt la ligne d’arrivée franchie, levez la tête et ADMIREZ le paysage !

Quel matériel ?
Comme souvent avec les épreuves de courses en montagne, le choix des chaussures est déterminant si vous souhaitez être performant et prendre plaisir. Ce choix, il dépend des conditions météorologiques en fonction du terrain. S’il ne pleut pas ou s’il n’a pas plu les jours précédant la course, une chaussure conçue pour la route, légère et avec une semelle très peu crantée, peut tout à fait faire l’affaire. Jusqu’à mi-parcours, ce type de modèle ne pose pas problème car les chemins sont peu techniques, tout juste quelques pierres ici ou là. Par contre, même si le sol est sec, les pierriers rendent les choses un peu plus compliquées pour la deuxième partie de parcours. Mais si vous êtes concentré et que vous avez l’habitude de courir avec ce type de chaussures lors de vos séances d’entraînement, elles conviennent parfaitement.
A l’inverse, si le sol est glissant, parce qu’il pleut ou a plu, des chaussures de montagne ou de trail, avec des semelles crantées, sont impératives. Autant sur la première partie de parcours, ce type de chaussures n’est pas idéal, même avec un sol glissant, mais à partir de Tré-le-Champ, il est quasi impossible de courir avec des chaussures de route. Pour votre sécurité, votre intégrité physique et si vous visez une performance chronométrique, chaussez-vous correctement, avec des chaussures de montagne ou de trail.

Pour vous informer
www.montblancmarathon.fr

Par Loïc Arbez
www.optimum-training-system.fr