Test Hypox, booster vos perfs. Info, intox ?
Hypox : un nouvel appareil censé aider les sportifs à mieux respirer. Hypox, qui se présente sous la forme d’un protège-dents ou embout à tuba, a été créée pour vous entraîner à améliorer votre capacité respiratoire en augmentant la capacité d’absorption de vos poumons. Alors Hypox objet de torture ou compagnon d'entraînement ?
Test à l'appui par Jean Marc...
Note du concepteur
de l'
HYPOX®
Pour qui ?
Sportif débutant ou athlète de haut niveau, dans tous les sports aussi bien individuels (marche, course à pied, fitness,ski de fond, tennis, judo, cyclisme, etc…) que collectif (football, rugby, basket-ball, handball, etc…)
Sa mission :
- Améliorer la performance
- Optimiser le travail respiratoire
- Accroître les capacités physiques
Comment l'utiliser : Votre HYPOX® se compose de 4 éléments. Une partie «Back», sous forme d’un embout buccal (1 élément) et une partie «front» interchangeable (3 éléments au choix) qui vous permet de faire varier le débit et donc d’adapter votre travail avec HYPOX® en fonction de vos capacités et au fur et à mesure de votre progression.
Info ou intox ? Hypox un objet en forme de tuba, mais sans le tube que l'on mords à pleine et qui est vendu pour nous regonfler à pleins poumons...
>>Retrouvez l'Hypox et d'autres gadgets de la performance sur le dossier de notre site partenaire Nutri-site.com : Les méthodes pour augmenter ses performances sans s'entrainer : info ou intox ?
Ce que notre testeur du moment Jean Marc du site partenaire testeurs-outdoor.com a pensé de cet Hypox
3 ans de recherches, plusieurs brevets déposés dont le premier en 2009, une étroite et continue collaboration entre des athlètes et des spécialistes en physiologie du sport, ont été nécessaires pour permettre à l’Hypox d’être commercialisé.
Les buts de l’utilisation de l’Hypox sont d’améliorer vos performances physiques et d’accroître vos capacités en optimisant votre travail respiratoire.
Hypox : Comment ça marche ?
Les concepteurs et les recherches scientifiques ont permis de mettre en lumière certains points que j’aimerais partager avec vous :
Il a été prouvé que la pratique sportive « modifie « nos muscles et notre cœur. Par exemple, notre
cœur devient plus fort, son débit plus important, ses veines grossissent lorsque nous pratiquons une activité physique.
Or pour capter l’oxygène, élément vital au fonctionnement de notre organisme, nos poumons subissent très peu de transformations. Notre capacité à capter plus d’oxygène va dépendre uniquement de notre façon de respirer. Et c’est là que rentre en jeu l’Hypox
Lorsque vous courez ou pédalez en endurance, vous êtes à l’aise, votre respiration est ample (mais moins que si vous marchez ou que si vous êtes assis) et votre fréquence respiratoire augmente également. Si vous accélérez le rythme ou votre allure de course, votre débit augmente aussi, votre respiration devient plus rapide, mais elle perd en amplitude. Du coup, votre efficacité respiratoire prend un sérieux coup derrière la tête :
Première conséquence : vos poumons se remplissant moins, vous perdez une partie importante de ces capacités.
Deuxième conséquence : comme le débit est plus important, l’air circule plus vite dans vos poumons, du coup, votre organisme aura plus de difficultés à capter l’oxygène.
Hypox, qui se présente sous la forme d’un protège-dents ou embout à tuba, a été créée pour vous entraîner à améliorer votre capacité respiratoire en augmentant la capacité d’absorption de vos poumons.
Hypox : Utilisation et test terrain
Il a la forme d’un protège-dent, mais il n’en est pas un. J’ai été rugbyman durant de longues années et du coup, il est pour moi plus facile de faire une comparaison. Bref, l’Hypox se présente sous la forme de 4 éléments :
La principale est qui un embout buccal dans lequel peuvent se glisser 3 petites plaques plastiques.
La plaque jaune dont on peut voir 2 petits trous et un trou principal, qui correspond à une
intensité modérée. C'est celle que je vous conseille d'essayer en premier si vous faites l'acquisition d'un Hypox
La plaque orange avec seulement les deux petits trous, qui correspond à une
intensité forte.
La plaque rouge avec uniquement un trou, qui correspond à une
intensité extrême.
Si je vous pose la question suivante : combien de niveaux d’intensité dispose l’Hypox ? Vous allez me répondre 3... hé bien non, il y avait un piège. Car l’Hypox peut aussi s’utiliser sans plaque, ce qui vous fait donc 4 niveaux différents.
J’ai donc commencé avec la plaque jaune. Au début, lorsque vous mettez en bouche l’Hypox, vous pouvez ressentir une gêne, ce qui est normal, car nous n’avons pas l’habitude de courir avec un embout en bouche on est loin des "amuses bouche" hum hum.
Il vous faudra quelques séances d’utilisation pour vous sentir à l’aise avec. Cela va dépendre de chacun. Pour moi, j’ai eu besoin de 5 / 6 utilisations pour ne plus être gêné par la suite.
J’ai commencé à l’utiliser en course à pied et en cyclisme, en appliquant le protocole 1234 décrit dans le livret d’information fournie avec la boite. Ce protocole préconise 1 séance sur 2 pendant ¼ du temps.
Autrement dit si sur votre deuxième séance, vous courez 2 heures, vous pouvez porter l’Hypox durant 30 minutes. Au fur à mesure des utilisations, vous pourrez augmenter votre temps de port.
J’ai rapidement rajouté un concept personnel que je nommerais F comme Fartleck.
Pour faire court, j’ai porté à l’envie et aux sensations du moment et au gré des difficultés du parcours. Quand je commence à être essoufflé de trop (souvent à cause de mon allure ou des aléas du parcours), je l’enlève et le remets quand je me sens mieux...
"Je me souviens encore de ma première utilisation : je pars courir en nature 1 h 15 environ et je décide de l’utiliser les 15 dernières minutes. Arrive donc le dernier quart d’heure fatidique, je me concentre sur ma respiration. Tout se passe bien, je sens bien que ma respiration n’est pas identique, mais étant en allure endurance, cela ne me gêne pas. Sauf que sur le parcours, se présente une belle bosse, très raide sur 300 / 400 mètres. En tant normal, elle casse bien, j’ai souvent du mal et je dois souvent la finir en marchant. Et que se passe-t-il avec l’Hypox en bouche ? Je vous le donne dans le mille... j’explose littéralement au bout de 200 m. J’enlève l’Hypox et je finis la côte en marchant, en cherchant à récupérer...
Bilan
De mes utilisations régulières pendant pratiquement 2 mois, je retiendrais principalement que l’Hypox s’utilise surtout lorsque vous êtes en endurance. À cette allure-là, vous pouvez vous concentrer sur votre respiration. J’ai pu constater que la mienne changeait avec l’Hypox. Elle devient plus profonde, moins saccadée... j’essaye d’aller au fond de mes poumons pour maximiser ma respiration. De toute façon, vous n’avez pas le choix, l’Hypox vous oblige naturellement à agir de la sorte. Paradoxalement, j’ai testé avec mon cardio, les pulsations n’augmentent guère plus avec. Surpris, j’ai renouvelé l’expérience régulièrement, aussi bien en course à pied qu’en vélo, et j’ai constaté que l’Hypox ne fait, définitivement, pas augmenter mes pulsations. Vous ne forcez pas plus avec l’Hypox en bouche que sans.
Par contre, lorsque vous faites du seuil ou du fractionné, là ce n’est plus la même histoire. Les pulsations augmentent plus rapidement avec l’Hypox. Peut-être est ce dû à mon niveau moyen, peut être qu’avec un coureur « pro «, vous n’aurez pas les mêmes résultats. Par exemple, sur des exercices d’une minute à PMA maximum en vélo, avec l’Hypox, je suis entre 10 et 15 pulsations au-dessus. Cela est certainement à affiner dans le temps et avec l’entraînement.
Côté pratique
Même si vous pouvez boire avec l’Hypox en bouche (sisisi, l’eau passe sans aucune difficulté), si vous courez en groupe, ou du moins à 2, il est impossible de tenir la conversation. Même pour dire bonjour c’est compliqué. Du coup, je lève la main, fais un signe de la tête, cela compense avec l’absence de parole :)
Pas de risque de l'avaler mais prudence quand même !
Par ailleurs, en utilisant l’Hypox, vous allez saliver beaucoup plus. Une fois que vous aurez fini de travailler avec se pose le problème du rangement. Pour moi, qui utilise toujours un sac à dos ou un porte bidon, cela ne me gêne pas, mais je comprends que certains soient ennuyés par ce côté-là.
L’Hypox doit être nettoyé après chaque utilisation, pour éviter aux bactéries et microbes de proliférer. À souligner aussi, que l’Hypox est sans goût plastique et sans odeur, et qu’il est 100 % recyclable.
J’ai surtout utilisé le jaune et l’orange. J’ai quand même senti une différence entre les deux niveaux.
Dans les semaines qui viennent, je vais continuer à l’utiliser régulièrement, en incorporant notamment le dernier niveau (le rouge), et je viendrais vous faire part de mon évolution.
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Jean Marc pour le site www.raid-rando-trail.com
Retrouvez tous mes test de matériel de sport outdoor sur mon site testeurs-outdoor.com
L'avis d'un sportif de haut niveau :
David Hauss
Sport : Triathlon
3ème aux Championnats du Monde Sprint 2011
4ème aux JO de Londres 2012
Comment utilisez vous Hypox dans votre entraînement? (dans quelle discipline, combien de fois par semaine, quel type de séances, combien de temps par séance...etc)
David Hauss : J'utilise Hypox le plus souvent possible avant mes gros objectif afin d'optimiser ma préparation et d'en faire quelque chose de particulier. Bien souvent en course à pied pour mes séances longues à allure souple voir modéré. Il m'arrive d'aller rouler avec lorsque je suis seul. là encore lorsque je décide de l'utiliser c'est bien souvent durant l'entrainement dans son entier. J'aime également l'utiliser en altitude.
Que ressentez-vous quand vous l'utilisez?
David Hauss : Rien de spécial pour ma part, mon souffle est plus fort bien évidement mais cela ne me gène pas et n'altère en rien mon allure.
Est-ce que l'Hypox vous a fait progresser?
David Hauss : Je ne peux pas le mesurer concrètement mais j'ai mené par préparation avant les JO de Londres avec et le résultat ( 4e) fut convaincant.
Site officiel : http://www.hypox.fr/
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Crédit photo Delly Carr/ITU media